Le retour des claviers...

Depuis quelques années, après avoir purgé les excès des années 80, les claviers semblent revenir en force. Voici quelques découvertes "clavier" pour lancer la semaine... Vous en saurez un peu plus à chaque jour sur ces sélections. Sinon, profitez tout simplement!

Pile

No Ceremony – Hurtlove


Alcoholic Faith Mission - My Eyes To See


Nerves Junior - As Bright as Your Night Light

Face

We are Enfant Terrible - Flesh 'N' Blood Kids


Phantogram "When I'm Small"


Class Actress - Keep You

Sensations

Nuit de rythmes

Éclectiques et triques

Néon fluorescent

Peau de givre

Corps stroboscope

Tête en gigue

Coeur dans la rétine

Pied dansant

Foster the people : fondé en 2009 à Los Angeles leur premier LP est paru le 23 mai dernier. Indie-Mary-Poppins indeed...

Exil

Dans le cinéma qui me casque la cervelle, un film rejoue sans cesse. Le projectionniste s'acharne contre l'écran. Ça crève les yeux.

Sur la toile, une silhouette erre. Le décor est flou. Le rythme est brisé, les éllipses incomplètes donnent le vertige... La trame sonore devrait tout raconter puisqu'aucun narrateur ne le peut encore.

Une sillhouette... Qui peut prétendre savoir si elle arrive ou repart, si elle fait face ou tourne le dos? Elle devient ce que l'assistance murmure : un peu de tout. Elle s'appartient et s'échappe constamment, se ramasse et... s'avance ou s'éloigne.

Papillonnante, elle va d'espoir en désespoirs. Elle dérive des rives habitudes de mes paysages.

J'ai le mal du pays à la deviner. J'ai le pays à mal de me souvenir.

Elle s'exile.

The National - Exile Vilify (From the Game Portal 2) by pilwo

Un beau single d'un groupe à découvrir et redécouvrir...

Et puis il n'y eu Rien... encore une fois

Quelque part entre deux dimanches, à paroler sophistiquement de rien en silence, je ponctue la noirceur de cet espace virtuel à partir de Rien.

Ne faut-il pas qu'il n'y eu rien avant qu'il n'y ait quelque chose? Je vous propose, pour toute réponse, l'antinomie des mots et du silence que j'anticipe encore sans absolu.

À bientôt peuple!

"Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses,

ce sont les jugements qu'ils portent sur les choses."

(Épictète)

Le plus long concert du monde

Le musicien montréalais Gonzales (aka Jason Beck) tente - depuis samedi soir - d'établir un nouveau record du monde avec un concert marathon de 27 heures au piano. Ce faisait, il compte battre le record établi en décembre dernier par l'Indien Parasanna Gudi qui avait joué des ragas pendant 26 heures et 12 minutes.

Les 27 heures de concert sont découpées en tranches de trois heures, séparées par quinze minutes de pause. Pour l'occasion le fantasque pianiste a monté un répertoire de plus de 300 morceaux, allant de «Summertime» de Gershwin jusqu'à «Baby One More Time» de Britney Spears en passant par «l'Ode à la Joie» de Beethoven et «Eye of the Tiger».

Au moment d'écrire ces lignes, avec 17 heures 40 minutes de concert derrière la cravate, tel un docteur il revenait sur scène gants blanc et sarrau et interprétait un arrangement des suites de Casse noisettes (Tchaikovsky) combinées à Rock it (Herbie Hancock). Tout simplement marquant, le concert, devant se terminer dans la nuit de lundi à 3h du matin, peut être écouté et regardé en direct sur les Internets.

Maintenant installé à Paris, Gonzales a lancé son sixième album, Soft Power, il y a un an. Au cours des dernières années, il est également intervenu comme producteur, arrangeur ou coauteur sur les disques de sa Feist, de Jane Birkin et de Philippe Katerine. Plus récemment, il a collaboré aux derniers albums d'autres Canadiens, la chanteuse Peaches et le DJ Tiga, et travaille sur un projet électro avec l'Allemand Boys Noize.

J'accuse le colonel Moutarde

Après avoir circulé sous le vent, placardé les poteaux d'affiches maison dévoilant des concerts "secrets" tout au long de 2007, Alden Penner (un ex-Unicorns) et Brendan Reed (un ex-Arcade Fire/Les Angles Morts) dévoileront enfin le fruit de leurs errances lorsque la formation montréalaise Clues lancera sa première galette le 19 mai prochain sous l'étiquette de Constellation Records. 

L'un apportant à la table son originalité et sa curiosité de touche-à-tout musical (Reed) et l'autre un indéniable talent d'écriture (Penner), ils se sont armés d'une cuvé de gouleyant musiciens en 2008 avec l'arrivée de Ben Borden, Lisa Gamble et Nick Scribner. Le résultat vaut le détour. Ne demandez pas comment, mais nous avons eu le privilège de nous mettre une playcopy sous la dent et - comme on dit - c'est bon dans la YUL en ta! Le quintet fait dans quelque chose entre une pop expérimentale et un art-rock pas piqué des vers. Des arrangements hors norme, le plaisir de jouer sur les textures et les atmosphères, le rythme et la recherche de sons... tout y est. Il s'agit de notre découverte locale ce printemps. Prenez le temps d'être curieux!

En spectacle à Montréal le 16 mai à la Fédération ukrainienne. 

Temps-mort à Montréal

On vous avait déjà parlé de la nouvelle formation de Jack White - Dead Weather - il y a quelques semaines. Eh bien, on vient d'apprendre que le groupe (qui compte également dans ses rangs Alison Mosshart (frontwoman du duo The Kills), Jack Lawrence (bassiste de Raconteurs), Dean Fertita (guitariste de Queens Of The Stone Age)) se produira le 21 juillet à l'Olympia, soit une semaine après la sortie de leur premier album, Horehound, en magasin le 14 juillet.

Les billets pour le spectacle de Montréal seront mis en vente ce vendredi 15 mai, dès midi, à la billetterie de l'Olympia de Montréal et à tous les comptoirs Admission. Commandes téléphoniques : (514) 790-1245 ou 1 800 361-4595. Achats en ligne : www.geg.ca. Prix des billets : 35,00$ (+ frais de service).

P.S.: Il semble qu'avant d'arriver à Montréal, Dead Weather sera du BluesFest d'Ottawa...