L'hiver est toujours long... certains soirs plus que d'autres. On s'en rend parfois compte à force de s'enfoncer dans de soporifiques voyages sur les Internets. Hier, au gré de divagations rhizomatiques, un band zoobirzarriste est apparu sur la frange de mes tubes cathodiques. La frange s'est alors embrasée d'attitude "french-je" avec Les Incendiaires, un quinté montréalais aux ambiances frock-pop-bouges-toi. Malgré les guitares, oubliez définitivement le punk intellectuel, mais nostalgisez Indochine avec un soupçon de bubblegum Numéro# dans la gueule du mec au micro. Leur énergie est d'un cool frénésie aux coloris rose-épine qui devrait plaire aux meufs en mal de joyeuse défoule. On pense aux claviers New Wave (version Paris 2.0) des télépathiques Stéréo Total ou des Prototypes, aux riffs bang-bang à la Prostiputes et à un je-ne-sais-quoi qui mérite l'innommable. À découvrir sans se prendre au sérieux pour un plaisir égo-arsoniste!
Prochain show: 17 février au CÉGEP du vieux
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