jeudi 30 avril 2009

Ici ou ailleurs

Il y a des informations que seul un réveil-matin donne à l'abstinent radiophonique... 

Parenthèse: comme plusieurs mélomanes d'ici, je déteste à peu près toutes les radios #1 de Montréal. Je n'y retrouve tout simplement pas ce qui me convient en tant qu'auditeur. Côté musique, la pop-t-art doucereuse et l'inceste hertzienne ne sauraient constituer un horizon désirable pour le public/particulier que je suis. Il ne me reste que les ondes universitaires et quelques curiosités parlés à Ratio-Canada. Bref, chez-moi comme ailleurs, je suis mon propre DJ, mais le matin c'est le blabla qui me tire du sommeil.

Voilà donc que ce matin, la joue dans l'oreiller, j'entends qu'après BangBang ce sera au tour du journal ICI de nous quitter! Étonné - après le jogging, la douche et la panse - je cherche à confirmer que mon subconscient n'avait pas le contrôle parfait de ma tête bocal et que j'ai bel et bien entendu correctement. Québécor, insatisfait de ne ses profits (ce qu'il ne faudrait pas décevoir les attentes toujours en hausses des actionnaires!), laisserait tomber le culturophile montréalais et poursuivrait sa grande révolution d'un proprio = une salle de rédaction? Impossible! J'ai probablement bien entendu au final... mais je cherche toujours à confirmer. 

2 commentaires:

  1. Mon cher, vous et tous les YULois(es) n'avez pas rêvé... Voici un extrait du communiqué de Québécor confirmant la nouvelle:

    MONTRÉAL, le 29 avril 2009 – La direction des journaux urbains de Corporation Sun Media annonce qu’elle publiera cette semaine la dernière édition papier de l’hebdomadaire montréalais ICI, un témoin particulièrement dynamique de la vie et de l’actualité culturelle et sociale de la métropole québécoise depuis la parution de sa toute première édition en 1997.

    « Malheureusement, compte tenu de la crise qui sévit dans l’industrie de la presse écrite, de même que de la chute dramatique des revenus publicitaires des journaux, qui constituaient la seule source de revenus d’ICI, nous avons dû nous résigner. »

    « C’est une décision qui a été difficile à prendre, surtout quand je pense au formidable travail qu’accomplissaient l’équipe de rédaction, les chroniqueurs et les collaborateurs du journal, de même qu’à la grande fidélité de nos lecteurs et de nos annonceurs », a déclaré Mme Christianne Benjamin, vice-présidente, Journaux urbains gratuits de Sun Media.

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  2. Dommage pour les 9 employés permanents qui ont perdu leur poste, mais personnellement je doute que l'avenir de ce média demeure la copie papier. Souhaitons que la version Internet demeure de qualité...

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