samedi 14 mars 2009

Le mur du silence

Celui que l'hebdomadaire culturel Les Inrockuptibles considérait comme «dernier des géants», Alain Bashung, est mort ce samedi après-midi à l'hôpital Saint-Joseph à Paris. Depuis avril 2007, en dépit d’un cancer du poumon, il n’avait pratiquement pas quitté la scène. Il venait de fêter ses 61 ans. Bleu pétrole son dernier album sorti au printemps s’est vendu à plus de 200 000 exemplaires.

Alain Bashung avait fait sa dernière apparition publique lors des dernières Victoires de la musique, le 28 février. Il y avait remporté trois nouveaux trophées: pour son dernier album, pour sa tournée «Bleu pétrole Tour» et comme artiste interprète masculin de l'année. Cette récolte faisait de lui l'artiste le plus primé de l'histoire des Victoires. La cérémonie avait cependant révélé l'extrême fragilité de la santé du chanteur, qui avait dû annuler plusieurs concerts prévus ce mois-ci.

Bashung était un enfant du rock. Il avait grandi en écoutant Elvis Presley, Gene Vincent ou Buddy Holly et clôturait sa dernière tournée par une reprise de Nights in white satin des Moody Blues. De son vrai nom Alain Claude Baschung, il est devenu une figure importante du rock français à partir du début des années 1980. Chanteur, musicien et parolier inventif, il a influencé un grand nombre de chanteurs de la nouvelle scène française. Pour plusieurs, Bashung occupait depuis quelques années la place enviée auparavant tenue par Serge Gainsbourg: celle d'un artiste à l'aura importante, capable de séduire le grand public comme les amateurs éclairés.

Cette nouvelle me laisse sans voix et me pousse à remettre ses disques sur les tables...

"Sommes-nous"

J'ai tambouriné tambouriné
Au seuil de sa bonté
Un judas m'a lorgné
Et j’ai pris l'hiver en grippe

Seul m'ont laissé
Les jouets par milliers
Seul m’ont laissé
Tes avances

Sommes-nous la sécheresse
Sommes-nous la vaillance
Ou le dernier coquelicot

vendredi 13 mars 2009

Électro-sirop

L'équipe du Piknic Électronik a décidé d'aborder la classique Cabane à sucre électronik différemment cette année. Le concept de la rustique cabane quitte donc la région et vient directement à Montréal au parc Jean-Drapeau.

L'événement se déroulera les 4 et 5 avril de 13h à 21h. Le traditionnel repas sera servi au restaurant Hélène de Champlain par un traiteur "chevronné" à partir de 12h00 (jusqu'à 18h00). Dj Hell, Mateo Murphy et Romeo Kardec seront aux platines le samedi. Diplo, Nu Ravers on the Block et Fluokids Feat. Pharrell y seront le dimanche.

Deux forfaits vous sont offert:

- La p'tite vite (10$) pour l'accès au site du Piknic. 

- La totale (30$ pour adulte et 15$ pour les enfants) vous avez droit à l'entrée au site, au repas de cabane à volonté au Hélène de Champlain et à la tire d'érable. 


Ah oui... on précise que les repas sont en quantité limitée.

jeudi 12 mars 2009

Temps-mort?

Tout d'abord destiné à devenir prêtre, John Anthony Gillis est aujourd'hui considéré comme un des plus talentueux guitaristes de sa génération. Mais qui est John Anthony Gillis?


Mieux connu sous le nom de Jack White - véritable icône du rock en puissance - il semble constamment chercher de nouveaux défis.  Cette fois, c'est à la batterie qu'il se manifeste. Derrière les peaux, il s'offre une 3e communion. Le nouveau projet musical, The Dead Weather, a signer récemment avec Third Man Records basé à Nashville. Outre White, le band est composé d'Alison Mosshart (frontwoman du duo The Kills), Jack Lawrence (bassiste de Raconteurs), Dean Fertita (guitariste de Queens Of The Stone Age).

Un premier single ("Hang You Up From The Heavens" accompagné d'un cover de "Are Friends Electric?" de Gary Numan) est disponnible en édition limitée. Nous vous offrons un avant goût... prière d'écouter dans le tapis.

mercredi 11 mars 2009

Dumas dans les pommes

Après deux concerts consécutifs au Métropolis le week-end dernier, Dumas enchaînera un troisième spectacle avec une prestation-surprise au Apple Store de la rue Sainte-Catherine, ce soir, à compter de 19 h. 

Dumas en concert
Apple Store
1321 Sainte-Catherine Ouest
19 h

jeudi 5 mars 2009

Les Aventuriers du timbre perdu à Hollywood

Le film sera co-produit par les Productions La Fête et Anonymous Content, la boîte américaine derrière le film Babel, sorti en 2006. Le contrat a été signé en août 2008 et la boîte de production américaine se donne un an pour produire le film qu’elle a l’intention de complètement refaire avec de nouveaux comédiens. Un scénariste de Vancouver dont le film aurait marqué l’enfance y travaille déjà. Selon Roch Demers, à l’origine de la série Conte pour tous dont fait partie les Aventuriers, « une fois que le réalisateur sera choisi, ils verront à choisir les deux ou trois acteurs principaux. Après, il leur restera à aller le vendre à un studio ».

Sorti en 1988, le film Les Aventuriers du timbre perdu raconte l’histoire de deux enfants qui découvrent une façon de rapetisser pour voyager sur des timbres. Toutefois, pour le remake, les collections de timbres (aujourd’hui moins populaire) pourraient faire place à autre chose. Le budget du film avoisinerait les 20 M $ US alors qu’à l’époque il avait été réalisé avec 3 M $ CAN. 

S’il se concrétise, le film sera tourné en partie à Montréal. « Il y aura des effets spéciaux dans le film et la meilleure place pour ça, c’est à Montréal », indique M. Demers. Les autres lieux de tournage sont à déterminer. Dans la version originale du film, des scènes avaient été tournées à Montréal, en Chine, et en Australie. Réalisé par Michael Rubbo, le film mettait en vedette Lucas Evans, Anthony Rogers, Jill Stanley, Andrew Whitehead, Paul Popowich, et Han Yun. Une suite, intitulée Le Retour des aventuriers du timbre perdu, a aussi été produite en 1994.

Il y a quelques jours, le producteur Roch Demers a aussi annoncé qu’une suite du Conte pour tous La Guerre des tuques était en chantier sous forme de dessins animés.

mercredi 4 mars 2009

Se faire du cinéma

Téléfilm Canada vient d'annoncer les sept longs-métrages francophones, retenus parmi 43 projets totalisant une demande de 60M$, qui auront droit à un soutien financier totalisant 8M$. Les voici :


Opération Tablette - Une comédie policière mettant à l'avant plan humour, finesse et absurdité. Réalisée par Louis Choquette, scénarisée par : Pierre Lamothe et Claude Lalonde. (Producteur : Pierre Gendron Inc., Distributeur : Les Films Équinoxe Inc.)

Le journal d'Aurélie Laflamme - Bienvenue dans l'univers d'une charmante adolescente en quête de solutions. Réalisé par Christian Laurence et scénarisé par l'auteure de la série du même nom : India Desjardins en collaboration avec Christian Laurence. (Producteurs: Claude et Lucie Veillet, Distributeur : Films TVA)

Gerry - La biographie de Gerry Boulet, réalisé par Alain DesRochers, raconte sa vie portée par l'amour de la musique et la vie qu'il a menée à un train d'enfer, entre aventures sentimentales, drogue, et alcool. Écrit par la journaliste: Nathalie Petrowski. (Producteur: Christian Larouche, Distributeur : Les Films Séville Inc.)

À l'origine d'un cri - Un film d'auteur poignant à saveur road movie écrit et réalisé par Robin Aubert. (Producteur : Roger Frappier, Distributeur : Films TVA)

Le poil de la bête - Ce film d'aventure nous plongera dans le monde fantastique des loups garous aux premiers temps de la Nouvelle-France. (Réalisateur : Philippe Gagnon, Scénaristes : Stéphane J. Bureau et Pierre Daudelin, Producteur : Réal Chabot productions, Distributeur : Les Films Séville Inc.)

Piché - L'histoire raconte le parcours rocambolesque et les aventures hétéroclites du commandant Robert Piché. Réalisé par Erik Canuel et scénarisé par : Chantal Cadieux et Ian Lauzon. (Producteur : André Dupuy, Distributeur : Films TVA)

Nana Mesnak - Premier long métrage pour le réalisateur amérindien Yves Sioui-Durand, scénarisé par Louis Hamelin et Robert Morin. (Producteurs : Ian Boyd et Isabelle Couture, Distributeur : K Films Amérique)

Au dire de la responsable du long métrage chez Téléfilm, Louise Deslauriers, le cinéma francophone au Canada va bien : «Nous avons reçu énormément de projets. Il existe une vitalité extraordinaire dans notre cinéma. Bon an, mal an, nous réussissons à soutenir une douzaine de projets. Notre budget n'a pas été augmenté et comme les gens savent que les temps sont difficiles, ils font l'effort d'exiger des tarifs moins élevés ». Téléfilm Canada s'engage à investir 5M$ lors de la deuxième ronde, mais nous sommes en droit de nous demander comment de tels montants peuvent réellement réussir à maintenir la vitalité de l’industrie lorsqu’on les compare aux budgets des films d’Hollywood. En 2003, Jack Valenti, alors président de la Motion Picture Association of America (MPAA) affirmait que le coût moyen d’un film hollywoodien était de 102,8M et que près de 60% de l’enveloppe allait à la mise en marché. Certes, soyons un brin chauvin et reconnaissons qu’avec l’originalité, la créativité et la débrouillardise qui font notre marque, il est possible de faire beaucoup plus avec beaucoup moins ici. Reste que notre industrie cinématographique est en compétition avec Hollywood à tous les jours dans les salles partout au Québec et au Canada et qu’avec 7% d’un film moyen d’Hollywood pour 7 long-métrages Téléfilm Canada ne peut prétendre faire sa pleine part !

lundi 2 mars 2009

BangBang Té mort…

Signe que les temps sont durs dans l'industrie musicale et que la crise économique sévit un peu partout, le journal BangBang - un mensuel francophone gratuit sur la musique, les arts et la politique dédié à la scène locale québécoise - arrête de publier en version papier. Il est encore impossible de savoir si l'aventure se terminera de façon définitive et totale. Voici le courriel d'annonce qui fait présentement le tour du milieu culturel :

Bonjour à tous, 
c'est avec déception que nous devons annoncer l'interruption de la parution du journal BangBang. La situation économique étant ce qu'elle est, il s'est avéré impossible de poursuivre l'aventure sans un investissement extérieur et encore une fois, la conjoncture économique ne s'y prêtait pas.

L'aventure prendra à l'avenir une forme différente, forme à laquelle réfléchissent présentement les gens du BangBang, vous serez tenu au courant dès que les détails seront connus.

Nous tenons à remercier tout le monde qui ont collaboré de près ou de loin au journal, qui l'ont soutenu aussi longtemps et qui ont cru à sa pertinence. Ce fut un honneur de travailler avec vous.

À bientôt.

Patrice Caron
Éditeur & Projets spéciaux
Publisher & Special projects
BangBang

Montréal, ville de hockey

Montréal est, dès la fin du dix-neuvième siècle, ce qu’il convient d’appeler une ville de hockey. C’est d’ailleurs dans cette ville que les premiers règlements du jeu sont rédigés et que le premier match codifié se déroule, le 3 mars 1875 au Victoria Skating Rink et pour lequel de la publicité est faite. À cette époque, ce sont les propriétaires de patinoires qui organisent les rencontres entre des clubs amateurs avec qui ils partagent les revenus. Le hockey est alors un sport joué entre anglophones à Montréal et n’acceptaient pas dans leurs rangs des joueurs parlant français. Les étudiants francophones durent pratiquer le hockey en compagnie des Irlandais qui partageaient les mêmes établissements scolaires catholiques de Montréal. C’est en partie à cause des liens qui se tissèrent entre les francophones et les anglophones irlandais qu’il fut possible à des joueurs francophones d’incorporer les rangs de certaines équipes, comme les Shamrocks de Montréal, équipe qui militait en faveur d’une équipe francophone dans les rangs du hockey senior. En 1884, un groupe d’hommes d’affaires francophones fondait l’Association athlétique d’amateurs nationale, par la suite appelée simplement le National, association qui alignait deux équipes exclusivement composées de francophones pour jouer des parties hors concours. Les représentants des quatre « clubs » que comptait déjà Montréal — le Victoria, le McGill, l’Association athlétique amateur de Montréal (MAAA) et le Crystal — et les Sénateurs d’Ottawa, se rencontraient lors de tournois et de « défis » lancés entre eux et décidèrent, en 1886, de fonder l’Amateur Hockey Association of Canada, l’association de hockey amateur du Canada également désignée par l’acronyme AHAC. Toutefois, ces équipes n’alignaient presque exclusivement que des joueurs anglophones.

dimanche 1 mars 2009

Promenade sur mars

À défaut de t'espionner de la fenêtre, Printemps, on te devine où l'on peut... Sur les planches de la YUL, sous les follow et derrière les micros, c'est la rentrée musicale qui se pointe. Si "l'homme que je suis quoi qu'il en pense n'as pas accès" c'est surtout parce qu'il ne sait pas où donner du pied. Nous vous proposons donc un recensement des shows qui retiendront notre attention en ce mois de mars. 

Planète Montréal, es-tu prête à te réchauffer le climat?

3 mars 21h           L’escogriffe               Malajube
4 mars 22h          Divan Orange             United Steel Workers of Mtl
9 mars 20h          LaTulipe                    Tindersticks
13 mars 21h30    Quai des brumes         Medecine Chest 
                                                          (hommage à Tom Waits)
18 mars 20h        Metropolis                  Bloc Party
20 mars 21h        Le National                Stéréo Total
22 mars 17h        Quai des brumes         Bloodshot Bill
22 mars 21h        L’escogriffe                We Are Wolves
26 mars 20h       Le National                  The Weakerthans 
                                                             / Constantines
27 mars 21h        L’escogriffe                Jimi Hunt solo et surprises
30 mars 21h        L’escogriffe                Les Breastfeeders
31 mars 21h         Le National                Duchess Says
31 mars 20h        Sala Rossa                   Los Campesinos